Alors que l’avenir du FC Colombier demeure pour l’heure flou, il y a désormais une certitude dans ce dossier épineux. Que le club des Chézards évolue, en 2e inter, en 2e ou en 3e Ligue, qu’importe: ce sera sans Meho Becirovic.
Faute de certitudes, le technicien helvético-bosnien de 41 ans a décidé de ne pas poursuivre une aventure commencée l’été dernier, après avoir pourtant su mener à bien l’opération maintien qui lui avait été confiée. «Je ne souhaite plus travailler avec certaines personnes. Par contre, je félicite les joueurs et mon fidèle adjoint Jean Polese, un homme de l’ombre qui accomplit un travail fantastique depuis longtemps. Je remercie aussi le président Daniel Raffaele, il faudrait qu’il y aie plus de gens comme lui dans le football neuchâtelois», a relevé Meho Becirovic.
«Samedi, on a laissé partir les joueurs sans les informer de rien. On ne leur a donné aucune indication sur la suite. On aurait au moins pu évoquer les différents scénarios au vestiaire. De mon côté, j’ai tenu mes engagements auprès du club et je n’entends pas passer pour un menteur ou un cachotier. Après la saison éprouvante qu’on a passée, je te trouve qu’on doit au moins la vérité à cette équipe. Il aurait été normal de faire preuve de transparence», a estimé Meho Becirovic.
«Par respect pour l’équipe, je ne me suis pas mis sur le marché des transferts avant la fin de la saison. Or, on sait que dans le monde amateurs, les clubs cherchent très vite des solutions, en cas de départ des entraîneurs. On l’a vu notamment avec Béroche», a rappelé un coach qui a néanmoins des contacts avec deux clubs, dont un professionnel. «Ce serait plus pour un rôle de 2e assistant, d’analyste vidéo», a précisé celui qui avait été courtisé, plus tôt dans l’année par un club de 1re Ligue. L’affaire était tombée à l’eau, Meho Becirovic n’ayant pas les diplômes requis pour exercer à ce niveau.