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2e Ligue VD

Champagne et Grandson ont tous deux terminé le premier tour à un rang inattendu

Grandson et Thibaud Roulet (à g.) épatent tandis qu'Anthony Zenini et Champagne déçoivent. Crédit: Hervé Nicolet.

Après une deuxième partie de saison 22-23 absolument incroyable, le FC Champagne Sports de Jean-Yves Bonnard nourrissait de grandes ambitions pour cette nouvelle saison, avec un objectif assumé de vouloir jouer le haut de tableau. Force est de constater qu’après le premier tour, les Champagnoux sont loin de leur objectif et vont miser (encore !) sur un nouveau projet pour y arriver. À l’inverse, le voisin et rival Grandson, qui flirte avec la relégation depuis quelques saisons, a surpris tout son monde et pourrait se retrouver 2e du groupe en cas de victoire lors de son match en retard. Deux recettes différentes, qui n’ont pas le même succès et qui mènent ces deux équipes à des places qu’ils n’espéraient pas.

La mayonnaise n’a pas pris au sein du FC Champagne (9e/15pts)

Avec 15 points cueillis en 13 rencontres depuis le début de l’exercice le FC Champagne Sports est bien loin de son objectif de jouer le haut du classement, il végète au 9e rang. Le maigre bilan de 4 victoires et de 14 buts marqués ne reflète pas du tout la fin de saison précédente, où rappelons-le, Champagne avait fait une remontée spectaculaire pour sauver sa peau après un premier tour raté. Avec ce maintien obtenu, Jean-Yves Bonnard (arrivé en hiver 22-23) a conservé sa place et Champagne a pu continuer de compter sur ses renforts étrangers pour cette première moitié de saison. Malheureusement, l’équipe n’a pas su maintenir sa bonne dynamique après l’été et devra, à nouveau, espérer un deuxième tour de folie pour atteindre les premières places du classement, ou déjà pour sauver sa peau.

«Le point positif de ce premier tour est que nous avons tout de même réussi à faire 15 points malgré notre début de saison chaotique. Avec les nouvelles recrues à intégrer et l’arrivée tardive de nos joueurs brésiliens, nous avons commencé à faire des résultats après cinq matches, une fois la cohésion créée. Ensuite nous avons pris les points que nous devions prendre contre certaines équipes et également conserver un parcours en coupe en obtenant une qualification pour les ¼ de finales», analyse Jean-Yves Bonnard.

Cette absence de résultats n’a pas facilité la création d’un esprit d’équipe au sein du FC Champagne, d’autant plus qu’il a fallu intégrer des jeunes débarqués des Juniors A aux joueurs brésiliens arrivés tardivement aux anciens déjà en place, etc. Conséquence de cet esprit d’équipe bricolé et/ou de résultats non-espérés, les Champagnoux affichent un classement fair-play déplorable, qui fait d’eux la pire équipe de 2e ligue régionale vaudoise. «L’absence de résultats, le fait que nous ne gagnions plus nos matches de la même manière et l’intégration de plusieurs personnalités différentes a eu un impact sur notre cohésion et notre ambiance au sein de l’équipe. Concernant les points fair-play je tiens à préciser que nous ne sommes pas une équipe méchante. Mais je crois que nous avons été pris en grippe par les arbitres. Ça fait partie du football, mais cela ne reflète pas réellement notre image», juge l’entraîneur champagnoux.

Encore un nouveau projet !

Partisan et fondateur du projet «international» du FC Champagne Sports, Carlos Rangel (ex-directeur sportif) a quitté ses fonctions d’un commun accord avec la direction du club, il y a quelques jours. Son départ entraine également la fin du marché international, puisque le club souhaite désormais revenir à quelque chose de plus «local», évitant ainsi les problèmes de visa, d’absence lors des présaisons, et parfois de langues également. «Il faut reconnaître que ce projet international nous a apporté beaucoup de qualité parmi les joueurs, mais nous allons revenir à quelque chose de plus local avec des joueurs francophones, qui habitent à 50 km autour du terrain. De manière à ne plus avoir de soucis d’effectif au début et à la fin de la saison. Maintenant nous devons reconstruire une équipe, puisque que nous avons perdu quasiment la moitié de l’effectif. Donc le premier objectif concerne le recrutement !», développait JYB, avant de continuer sur les autres objectifs de ce second tour: «Nous espérons passer ce prochain tour de coupe et jouer la demi-finale et pourquoi pas la finale! Mais d’abord, nous devrons remodeler un esprit de groupe et continuer à bien travailler comme nous le faisons depuis le début de saison. Au niveau du championnat, nous sommes conscients que nous ne pourrons pas terminer premier… alors nous allons déjà commencer par nous sauver.» Pour rappel, Champagne n’a que cinq points d’avance sur l’actuel premier relégable, Terre Sainte II, qui a un match en retard à jouer.

Tout s’est aligné du côté du FC Grandson-Tuileries (4e/23pts)

Le match en retard que doit jouer Grandson à la reprise pourrait lui permettre de passer 2e au classement. Mais même en cas de défaite, les Bocans (4es) resteraient au contact du podium, loin de la zone rouge, pour la plus grande satisfaction de leur entraîneur, Mikael Duperret: «Je ne vais pas vous mentir, au début de saison j’étais inquiet à cause de ces trois places de relégués. Avec notre dernière saison je me suis dit qu’il fallait vraiment faire des points tout de suite pour éviter de se retrouver en position délicate à Noël et devoir courir après les points. Mais je ne pensais tout de même pas que nous réaliserions un tel premier tour».

Des nouvelles méthodes qui portent leurs fruits

Avec 28 goals encaissés en 12 matches et une différence de goal de +1, les Grandsonnois ont souvent su et dû faire preuve de caractère pour revenir au score et retourner le match. En fin de compte, le bilan de 7 victoires, 2 nuls et 3 défaites prouve le changement d’attitude des joueurs et les bienfaits des nouvelles méthodes mises en place. «Cette année nous nous sommes agrandis. Nous sommes passés d’un staff de 3 la saison dernière à 5 cette année, avec l’arrivée d’un préparateur physique et d’un masseur. Ces deux personnes sont très importantes pour les joueurs, car elles veillent à une bonne préparation et une bonne récupération de ceux-ci, tout en évitant un maximum les blessures. Nous avons d’ailleurs eu beaucoup moins de blessures musculaires, et également plus de ressources pour terminer les matches. Egalement, le fait d’avoir deux coachs-assistants me permet de travailler en sous-groupes ou déléguer certaines parties pour que les joueurs découvrent de nouvelles méthodes», évale Mikael Duperret, avant de continuer: «Je remarque également un changement de mentalité chez les gars, qui en avaient certainement marre de jouer chaque année le bas de classement, et qui cette année montrent vraiment une attitude de gagnants, motivés par ces bons résultats. Nous sommes à une moyenne de 20 aux entraînements, ce qui est très agréable et prouve la bonne ambiance au sein du groupe».

Mais, alors que les résultats vont bon train et que tous semblent prendre beaucoup de plaisir au sein du FCGT, il est légitime de se demander jusqu’où iront ces Grandsonnois ? À cette question, l’entraîneur y répondra prudemment: «Je veux garder le maintien comme objectif. Car nous savons d’où nous venons et ne voulons pas nous brûler les ailes. De plus, nous ne savons jamais ce qui va se passer lors du mercato.»

À propos des transferts justement, il semblerait que le FC Grandson-Tuileries ait déjà un accord verbal avec cinq nouvelles recrues, dont les noms sont gardés secrets car rien n’est encore signé. Dans l’autre sens, l’entraîneur a laissé entendre que trois joueurs seraient sur le départ. À noter que le gardien titulaire, Adrien Vodoz, sera régulièrement absent pour cause de service militaire. Pas de quoi inquiéter l’entraîneur, qui a déjà pris les devants: «Heureusement nous sommes au courant de son absence depuis longtemps, nous avons eu le temps de trouver une solution, avec un jeune gardien qui nous a donné son accord verbal et dont nous attendons le transfert officiel. De même que quatre autres joueurs. Avec ces cinq recrues, notre effectif sera de 31, parmi lesquels certains joueurs auront la possibilité de jouer avec nos juniors A ou notre 2, actuellement première de 4e ligue. Je resterai attentif lors du mercato, car avec le premier tour que nous avons réalisé, certains joueurs se sont dévoilés et pourraient être approchés par d’autres clubs, qui proposent de l’argent. C’est le risque quand on ne paie pas nos joueurs. Mais on le compense par un cadre de travail sain et une bonne ambiance !», conclut Mikael Duperret.

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